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vendredi 25 janvier 2013

ABC d'un Wonderjob : 26 conseils (très personnels) pour devenir auteur jeunesse...



K-    Kommuniquer sans psykose
(Désolée, pas d’idée de recommandation sur le kiwi, le képi ou le kayak !)

Donc oui, communiquer, n’hésitez pas à poster vos textes en ligne pour demander des avis… Laissez tomber les sociétés de soi-disant protection complètement bidons, ou la Société des gens de lettres ruineuse. Aucune des deux ne vous épargnera de toute façon le passage par le tribunal (et les frais qui vont avec) pour faire éventuellement valoir vos droits.  Le plus grand danger quand on est débutant, ce n’est pas d’être plagié, c’est de n’être pas lu. Et personnellement, je trouve même que la publication en ligne est une sorte de protection : si un jour j’ai un souci, et si je décide de me ruiner en procès, je sais que je pourrais compter sur le témoignages de tous mes proto-lecteurs, ceux de mon blog, vous quoi ;-)

Allez, pour les plus stressés, je vous donne un petit truc sans trop savoir ce que ça vaut : envoyez-vous votre œuvre par la poste, dans une lettre cachetée que vous n’ouvrirez pas et qui servira de preuve devant le tribunal si un jour il y a besoin.

10 commentaires:

Charlie a dit…

J'adore ta phrase : Le plus grand danger quand on est débutant, ce n’est pas d’être plagié, c’est de n’être pas lu.
Moi, ce que je trouve le plus dur depuis que je mets mes textes en ligne c'est justement d'être lue !!! En même temps, le but d'un auteur jeunesse au final, c'est d'être lue...
Et puis aussi le peu de retour sur les textes car quand on débute Ben personne nous connait CQFD.
Mais tu es vraiment un exemple porteur quand on voit ce qu'est devenu ton blog (si j'avais seulement 1 centième de ton lectorat je serais déjà aux anges !) et surtout merci du temps que tu prends pour aider ceux qui ont envie de se lançer car beaucoup d'auteurs reconnus (non, je n'exagère pas tu n'as pas à rougir) ne le ferait pas. MERCI !!!

Alice Brière-Haquet a dit…


Hello copine :-)
Mon blog date de mars 2008, presque 5 ans donc.. en 5 ans tu rencontres des gens, tu crées un réseau. Tout cela demande du temps, de l'investissement, de la présence... Mais comme pour toutes les relations humaines, ce sont au final les heures les mieux dépensées.

Alice Brière-Haquet a dit…

Et concernant les collègues, je ne suis pas d'accord : des tas de gens m'ont aidée au début, et continuent de le faire... C'est un milieu très solidaire je trouve.

claire garralon, le blog a dit…

C'est à dire qu'il y en a qui le sont, solidaires, et d'autres moins. C'est comme partout je crois, pas un milieu mieux qu'un autre...
Merci pour le lapin bleu ! ;-)

Alice Brière-Haquet a dit…

Quand même, permets-moi de nous mousser un peu, mais je trouve qu'il y a un pourcentage de gens sympas chez les auteurs/illustrateurs jeunesse supérieur a la moyenne... J'y ai pas mal réfléchi, parce que ça m'a questionnée après ces années d'EN où je me prenais pour une asociale, et j'en suis arrivée à l’idée que c’était un milieu fondamentalement artistique, mais avec un chouia de recul quand même, et pas mal d'humour, et que du coup voilà, ça donne des collègues plutôt sympas. Peut-être aussi le fait que tout le monde galère pour joindre les 2 bouts... Comme dans les ZEP où parait-il les équipes sont plus sympas... C'est peut-être le confort qui rend égoïste, je ne sais pas.

Charlie a dit…

Je crois surtout que toi, Alice, tu dégages quelque chose qui rend les gens sympathiques autour de toi : une fraîcheur, une candeur que d'autres n'ont pas...
... " qui nous met dans un drôle d'état, tu l'as, tu l'as "...
J'arrête mon délire et retourne a mes enfants, en pleine studieuse concentration, école à la maison oblige !!!

Alice Brière-Haquet a dit…


Je crois pas, mais c'est gentil. C'est Ivan le sociable a la maison.

Des bises (bis) !

Gwendoline Raisson a dit…

hello,
Je reviens sur l'idée de la lettre envoyée à soi-même, qui n'est pas si mauvaise, à condition toutefois qu'elle soit recommandée, la lettre, tout de même.
Je serais moins tranchée que toi sur le fait que ça ne sert à rien de protéger ses textes. Pour avoir entendu des histoires à proprement parler incroyables de "vols" de textes (bon essentiellement en littérature générale, c'est vrai). ça n'évite pas le procès, certes, (quoique) mais si tu es sûre-certaine de le gagner, dans certains cas, ça vaut le coup (sous peine de finir neurasthénique et paranoïaque le restant de ta vie ;-) ) Moi désormais, je protège les projets originaux, importants, longs, "conceptuels" qu'il pourrait être tentant de reprendre à son compte (consciemment ou pas)

Alice Brière-Haquet a dit…

Merci Gwendoline !

T'es un peu ma référence en matière de droits, lois, tout ça, et du coup, je ne sais plus trop quoi penser... Peux-tu m'expliquer, notamment, pourquoi en recommandé ? Le recommandé te garantie que le destinataire l'a bien reçu, non ? C'est un moyen d’empêcher les gens de se défiler genre "jamais vu ce courrier". Je ne savais pas qu'il pouvait avoir une autre valeur.

J'ai fait le coup de la lettre aussi pour mes projets les plus longs, et parce que je les avais largement diffusés pour relectures. Mais tu ne le fais pas pour les projets que tu travailles directement avec les maisons d’édition... Ou si ?

En tout cas merci pour ce big bémol, dont il va falloir tenir compte :-/

Gwendoline Raisson a dit…

la lettre recommandée, c'est pour prouver qu'à la date T tu étais en possession de ce texte, et le recommandé permet de montrer que la lettre n'a pas été décachetée (à la vapeur dans la cave), sinon, "trop face" (comme dirait mon fils), tu pourrais mettre ce que tu veux dans ton enveloppe.(et donc bien coller la liasse du recommandé du bon côté de l'enveloppe). Les puristes devraient également peut-être écrire sur le texte le numéro du recommandé, mais bon là, ça devient technique...
Après, il ne faut pas non plus trop paranoïer, tu as raison, c'est pas ce que je veux dire, et si travail avec maison (de confiance s'entend!)en direct, pas de souci, comme toi.