Au début, je rechignais à faire des ateliers d’écriture dans les classes que je rencontrais une heure, parce qu’on se voyait trop peu de temps, et que l’écriture ça se travaille, et que tout ça. Et puis j’ai lu La grammaire de l’imagination de Gianni Rodari. Rodari y explique qu’il refuse de quitter une classe sans lui laisser une graine, un bout d’histoire à faire fleurir. Alors maintenant, je fais comme lui… Je plante des graines, même toute petites, même un peu grises, 20 minutes peuvent suffire pour trouver un personnage et un problème qui va avec, ensuite les enfants et leurs instits les feront germer s’ils en ont envie. Et presque toujours, oui, ils en ont envie, et presque toujours, je reçois en retour de beaux bouquets à lire. Aujourd’hui, une histoire d’amitié entre une sirène et une petite fille… Merci & bravi aux MS-GS de l’école des Chaussées à Beaugency et à leur maitresse Catherine :-)
Planter des histoires, planter des arbres.
Attendre que la forêt soit là,
Pour s'asseoir.
L'homme qui plantait des arbres, de Jean Giono, ici illustré par Frédéric Back |
5 commentaires:
Plantons, ça poussera !
Tu as bien raison.
Semer pour résister ! Le titre d'un livre super chouette sur les bombes à graines…
Tu dois avoir de bien beaux jardins… et c'est une très belle idée, je trouve !
Oh, c'est super chouette ce genre de retour ! Tiens, ça me donne envie de dépoussiérer mon Rodari
génial !
(et finir sur Giono, c'est chouette, j'adore ce livre.)
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