Maintenant que la tempête s'est un peu calmée et que l'Opinion s'est trouvé de nouveaux sujets de baston (je ne tiens pas trop à savoir lesquels) j'avais envie de partager ce message que j'ai reçu dans ma boîte FB, une lettre qui ne m'était pas adressée en réalité, pas directement... Il s'agit de la réponse de La compagine Méli-Mélo à la directrice qui avait annulé la venue de ses élèves, reprochant à la compagnie de "dissimuler la fin de l'histoire" dans leur dossier de com. Alors voilà. Ce n'est pas pour remettre de l'huile sur le feu, vraiment pas, juste pour saluer et remercier ceux qui sont nos meilleurs avocats : ceux qui portent nos mots de papier et les transforme en parole... Alors, vraiment, un énorme MERCI. Merci d'avoir tenu bon dans la rafale. Merci d'avoir été le mât supportant notre petite voile (notre = Lionel, Actes Sud & Moi). Merci de tout coeur ♥ Merci de continuer, aussi, puisqu'en ce moment même, notre Princesse qui n'aimait pas les princes continue de se promener sur les scènes. Retrouver les dates sur la page FB ou sur le site de la compagnie. Et leurs mots, ici :
La princesse qui n'aimait pas les princes, est un coup de cœur de la compagnie Méli-Mélo. Nous avons choisi en 2012, bien avant le tapage médiatique et la mise au pilori de ce livre par quelques personnes qui ont décidé de vivre en France comme si on était au Puy du Fou, de partager cette histoire avec les plus jeunes.
La princesse qui n'aimait pas les princes, alors, qu'est-ce qu'elle aime ? (cela nous surprend qu'une maitresse d'école qui décide d'emmener sa classe voir et écouter une lecture de ce texte ne cherche pas à savoir ce qu'elle aime la princesse ??? Les haricots, les dollars, les jeux vidéos ??) Bref.... C'est d'abord et avant tout une histoire de princesse et de fille. Un jour la princesse réussit une superbe mayonnaise et on décide qu'il est temps de la marier. Voilà le point de départ, voilà pourquoi nous avons choisi de raconter cette histoire là !
Le sujet, de ce texte écrit par Alice Brière-Haquet, n'est pas l'homosexualité, et voilà pourquoi nous n'en parlons pas dans notre démarche artistique, (nous ne dissimulons rien, de plus le livre est trouvable très facilement, cela nous paraissait évident que les enseignants allaient le lire avant de découvrir notre spectacle) le sujet est l'émancipation d'une princesse, qui dans son rôle prédéfini de conte de fée, se doit de se marier lorsqu'on la pense digne de servir les besoins d'un homme. Et c'est avec un humour délicieux, tout en pirouette et en clin d'œil, qu'Alice Brière-Haquet, croque une princesse qui n'a pas décidé de "se caser", aucun prince ne la fait chavirer. Même les plus beaux et les plus forts. Et oui, c'est finalement une joli fée de couleur (dans l'illustration de l'ouvrage) qui fera fondre son petit cœur de princesse et qui l'emportera dans un autre royaume.
Voilà.
C'est simple, juste faire entendre, de temps en temps aux petites filles et aux petits garçons, un conte qui en reprenant les archétypes du conte traditionnel dans sa construction le détourne gentiment, sans prosélytisme (pas de panique, les fillettes de 4 ans ne nous demandent pas de bulletins d'adhésion au MLF à l'issue de la lecture), une histoire ou la princesse n'a pas pour seule vocation dans la vie qu'être belle et attendre, où elle a le choix, et où elle décide elle, de ce qu'elle ne veut pas.
La fin est une surprise, toute jolie et toute simple, elle ne pose de problèmes qu'aux adultes ignorants et stupides, les enfants en sont rarement surpris, parce que l'essentiel pour eux, c'est que comme dans tous les contes de fée, cette histoire se termine bien.
En espérant que l'aventure scénique se termine, elle aussi, au mieux, avec plein de belles programmations et un public happily ever after. Encore merci...
4 commentaires:
waouh quelle jolie lettre ! Bravo !
N'est-ce pas ♥__♥ ?
résiste princesse résiste!
Merci Princesse Clem !
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