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lundi 26 mai 2014

1, 2, 3, on joue ?


De nouvelles images du jeu 1, 2, 3 Banquise, adapté de notre album avec Olivier Philipponneau & Raphaëe Enjary, aux éditions MeMo, qui a intégré (non sans fierté ^^) la collection "Jeu d'Artistes" du Centre de Créations pour l'Enfance et qui sera notamment disponible avec l'expo mise en place par Olivier. Les infos sont ici

 
L'idée reprend celle du livre : otaries, pingouins, renards, sardines... Tout le monde vient se mesurer à l'ours (presque) géant de la banquise histoire de lui rabaisser un peu son caquet, mais mais mais... Les cubes permettent de jouer avec le concept de grand/petit, de la manipuler, de l'assembler, de la relativiser, tout ça quoi. J'espère que les petits mains aimeront.



Merci à tous pour ce boulot juste superbe.

Et belle journée les gens :-)

jeudi 15 mai 2014

Planteuse d'histoires :-)


Au début, je rechignais à faire des ateliers d’écriture dans les classes que je rencontrais une heure, parce qu’on se voyait trop peu de temps, et que l’écriture ça se travaille, et que tout ça. Et puis j’ai lu La grammaire de l’imagination de Gianni Rodari. Rodari y explique qu’il refuse de quitter une classe sans lui laisser une graine, un bout d’histoire à faire fleurir. Alors maintenant, je fais comme lui… Je plante des graines, même toute petites, même un peu grises, 20 minutes peuvent suffire pour trouver un personnage et un problème qui va avec, ensuite les enfants et leurs instits les feront germer s’ils en ont envie.  Et presque toujours, oui, ils en ont envie, et presque toujours, je reçois en retour de beaux bouquets à lire. Aujourd’hui, une histoire d’amitié entre une sirène et une petite fille… Merci & bravi aux MS-GS de l’école des Chaussées à Beaugency et à leur maitresse Catherine :-)





Planter des histoires, planter des arbres.
Attendre que la forêt soit là, 
Pour s'asseoir.

L'homme qui plantait des arbres, de Jean Giono, ici illustré par  Frédéric Back


mardi 13 mai 2014

Gare au dragon !



Notre Dragon, mode d'emploi débarque en Russie... 
Poutine et autres Baba Yaga n'ont qu'à bien se tenir !


Avec Mélanie Allag & la P'tit Glénat Team,
merci merci :-)
 

mercredi 7 mai 2014

Banquise & Dada



Ou quand votre petit dernier atterrit dans votre revue préférée :-D Merci à mon super duo de binôme : Raphaële et Olivier ! J’en profite pour vous signaler leur expo-vente d’originaux à Pézenas. C’est en ce moment au Blu Canari et jusqu’au 17 mai ! Quelques images piquées sur la tanière FB de l'ours. Happy mercredi !







lundi 5 mai 2014

Le bonhomme et l'oiseau chez Ricochet




Le printemps avance, se transforme petit à petit en été, mais l'intérêt pour notre Bonhomme et l'oiseau ne fond pas et ça, ça fait super chaud au coeur. J'arrête ici la métaphore débile, promis ! Avec Clotilde Perrin et Père Castor, chronique à lire ici. Joyeux lundi :-)

vendredi 2 mai 2014

Beauté en vue !



Cela fait quelques années que je travaille sur ce projet, "Le Peintre de la Beauté"... Un texte écrit sur un super artiste (Botticelli !) pour une super collection (Pont des Arts !!) illustré par une super artiste (Judith Gueyfier !!!), je vous comprendrez que je suis triplement happy-ravie de pouvoir vous en parler en vrai... Voici donc un morceau de l'atelier de Judith, un crayonné et une mise en couleur. Absolutely magnifique *__* Merci Judith pour les photos et le talent...Sortie prévue le 11 septembre, pour l'anniv de Sibylle ;-) Àvite !



jeudi 1 mai 2014

Joyeux travail à tous :-)

Traduction à la louche et roulée sous les aisselles, 
avec de vrais bouts de liberté dedans,
dans la plus pure tradition du 
Tradutore-Tradittore Cie

Bon 1er mai à toutes et tous !

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Moi je sais la couleur des métiers :
Blancs sont les boulangers
Qui se lèvent avant les oiseaux
De le farine pour tout chapeau ;
Noirs sont les ramoneurs
Et les peintres ont sept couleurs ;
Les ouvriers à l’usine
Ont une jolie combi marine,
Et les mains pleines de tâches ;
Les fainéants font les cent pas,
Sans se salir le bout du doigt,
Mais leur métier n’est pas moins sale.

Gianni Rodari

mercredi 30 avril 2014

Et la princesse res(is)te...



Maintenant que la tempête s'est un peu calmée et que l'Opinion s'est trouvé de nouveaux sujets de baston (je ne tiens pas trop à savoir lesquels) j'avais envie de partager ce message que j'ai reçu dans ma boîte FB, une lettre qui ne m'était pas adressée en réalité, pas directement... Il s'agit de la réponse de La compagine Méli-Mélo à la directrice qui avait annulé la venue de ses élèves, reprochant à la compagnie de "dissimuler la fin de l'histoire" dans leur dossier de com. Alors voilà. Ce n'est pas pour remettre de l'huile sur le feu, vraiment pas, juste pour saluer et remercier ceux qui sont nos meilleurs avocats : ceux qui portent nos mots de papier et les transforme en parole... Alors, vraiment, un énorme MERCI. Merci d'avoir tenu bon dans la rafale. Merci d'avoir été le mât supportant notre petite voile (notre = Lionel, Actes Sud & Moi). Merci de tout coeur ♥ Merci de continuer, aussi, puisqu'en ce moment même, notre Princesse qui n'aimait pas les princes continue de se promener sur les scènes. Retrouver les dates sur la page FB ou sur le site de la compagnie. Et leurs mots, ici :

La princesse qui n'aimait pas les princes, est un coup de cœur de la compagnie Méli-Mélo. Nous avons choisi en 2012, bien avant le tapage médiatique et la mise au pilori de ce livre par quelques personnes qui ont décidé de vivre en France comme si on était au Puy du Fou, de partager cette histoire avec les plus jeunes. 
La princesse qui n'aimait pas les princes, alors, qu'est-ce qu'elle aime ? (cela nous surprend qu'une maitresse d'école qui décide d'emmener sa classe voir et écouter une lecture de ce texte ne cherche pas à savoir ce qu'elle aime la princesse ??? Les haricots, les dollars, les jeux vidéos ??) Bref.... C'est d'abord et avant tout une histoire de princesse et de fille. Un jour la princesse réussit une superbe mayonnaise et on décide qu'il est temps de la marier. Voilà le point de départ, voilà pourquoi nous avons choisi de raconter cette histoire là ! 
Le sujet, de ce texte écrit par Alice Brière-Haquet, n'est pas l'homosexualité, et voilà pourquoi nous n'en parlons pas dans notre démarche artistique, (nous ne dissimulons rien, de plus le livre est trouvable très facilement, cela nous paraissait évident que les enseignants allaient le lire avant de découvrir notre spectacle) le sujet est l'émancipation d'une princesse, qui dans son rôle prédéfini de conte de fée, se doit de se marier lorsqu'on la pense digne de servir les besoins d'un homme. Et c'est avec un humour délicieux, tout en pirouette et en clin d'œil, qu'Alice Brière-Haquet, croque une princesse qui n'a pas décidé de "se caser", aucun prince ne la fait chavirer. Même les plus beaux et les plus forts. Et oui, c'est finalement une joli fée de couleur (dans l'illustration de l'ouvrage) qui fera fondre son petit cœur de princesse et qui l'emportera dans un autre royaume. 
Voilà. 
C'est simple, juste faire entendre, de temps en temps aux petites filles et aux petits garçons, un conte qui en reprenant les archétypes du conte traditionnel dans sa construction le détourne gentiment, sans prosélytisme (pas de panique, les fillettes de 4 ans ne nous demandent pas de bulletins d'adhésion au MLF à l'issue de la lecture), une histoire ou la princesse n'a pas pour seule vocation dans la vie qu'être belle et attendre, où elle a le choix, et où elle décide elle, de ce qu'elle ne veut pas. 
La fin est une surprise, toute jolie et toute simple, elle ne pose de problèmes qu'aux adultes ignorants et stupides, les enfants en sont rarement surpris, parce que l'essentiel pour eux, c'est que comme dans tous les contes de fée, cette histoire se termine bien.


En espérant que l'aventure scénique se termine, elle aussi, au mieux, avec plein de belles programmations et un public happily ever after. Encore merci...

mardi 29 avril 2014

Petit petit....


Le Chat d'Elsa nous revient en petit à petit prix !
Avec Magali Le Huche & la Père Castor Team


Dans toutes les bonnes crèmeries à partir du 7 mai.
Ou bien ici. Ou encore .

Joyeux jour à tous :-)

jeudi 24 avril 2014

Vous faites quoi samedi 3 ?



Parce que si vous pouviez aller bisouter Olivier et Raphaële de ma part,
ce serait GRANDEMENT sympa.

Et si vous ne pouvez pas,
seconde chance le samedi 10...

 
1, 2, 3 bises !

mardi 22 avril 2014

Kaguya au cinéma !



Ce sera le 25 juin, une production des studios Ghibli, ceux fondés par Miyazaki, mais oui. 

Et ça s'annonce juste magnifique *__*


Le conte de Kaguya, aussi connu sous le nom de conte du coupeur de bambou, est considéré comme le plus vieux texte narratif japonais... C'est l'histoire d'une petite fille haute comme trois grains de riz qui déclenche en grandissant les convoitises, le tout sur fond de Mont Fuji. Une histoire qui porte la beauté et la complexité de ses siècles et que j'avais adoré adapter pour les éditions nobi nobi. Ravie de la retrouver bientôt dans les salles :-)


jeudi 3 avril 2014

Lire en Loiret...



Histoires du jour : une baleine qui a le nez qui coule et qui se voit prescrire d'étranges médicaments, une sirène qui doit viiite apprendre à nager sous peine de se faire dévorer, et un roi carotte qui refuse d'accorder sa fille à un cornichon... C'est qu'on en a de l'imagination à Beaugency !!! Bravo aux MS/GS de la maternelle Les Chaussées et aux CP de Notre-Dame, et à demain pour la suite, notamment l'inauguration du salon organisé par l'association Val de Lire, à 18h :


Avec Laurent Corvaisier (invité d'honneur et affichiste de l'année), Rolande Causse, Malika Doray, Maria Jalibert, Marc Lizano, Olivier Philipponneau, Sandra Poirot-Chérif, Franck Prévot, Arthur Ténor, Véroniquette Vernette, et plein d'autres. L'éditeur mis à l'honneur sera Points de Suspension avec Brigitte Cazeaux (bonne fée de L'épouvantail, mon 1er et chouchou^^, et d'À quoi rêvent un pissenlit ?, tous deux avec Lydie Sabourin). Plus plein de spectacles et d'ateliers, dont ceux d'Olivier sur le numérique. Mais oui !



À vite :-)

mardi 25 mars 2014

En passant par Bologne...


... hier, vite fait : VLAN ! Pouce en affiche. Carrément.


Et carrément fière de lui :-)

Merci Amélie et la Flammarion Team !

mardi 18 mars 2014

Vite vite, c'est encore mardi !


Parce que je ne voudrais pas rater la super extra
carrément méga chouette niouze de la semaine :

Sibylle primée !!


Et elle n'est pas peu fière la bougresse.

Infos ici.

Mille mercis à ses jeunes électeurs 
et tournée de lait-fraise pour tout le monde !

lundi 17 mars 2014

Heu la veinarde...


Le truc qui ne m'arrive jamais mais là mon désir a dû tournebouler toutes les ondes positives qui se promenaient au-dessus de l'Atlantique :

J'AI GAGNÉ.

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C'est la très belle galerie canadienne Sur Ton Mur qui organisait le concours, et je me retrouve ainsi l'heureuse propriétaire d'une petite bonne-femme aux mille chats choisis collégialement par toute la troupe Bedini et signée Isabelle Arsenault. Wa-ou. Moult mercis aux bonnes ondes et à Sur Ton Mur !

mardi 11 mars 2014

C'est mardi, c'est...


SIBYLLE !

Et qui qui qui saura deviner où Sibylle et sa clique 
partent au Tome 4 en voyage scolaire ?

Qui ? 


Allez, j'engage un Carambar.


Alors ?


Mais oui, en Irish Paradise !


Les crayonnés sont comme d'hab de Kim Consigny, et sont comme d'hab génialissimes. 
Merci à elle et à l'équipe Flammarion de m'autoriser à pavaner avec ici.
Happy :-)

mercredi 5 mars 2014

La semeuse de mauvaises graines



Une belle belle image pour un projet qui me tient fort à coeur et qui est en ce moment-même à l'étude chez les éditeurs. Une histoire sur les saisons et sur les grains de folie qui les empêche de tourner trop en rond. J'espère qu'il trouvera vite sa maison. Les wonder-illustrations sont d'Amélie Vidélo. Une première collaboration qui en inaugure tout un tas d'autres, j'espère. Merci à elle !

jeudi 27 février 2014

10 conseils d'un Wonder-éditeur




10 conseils de bon sens que je viens de trouver sur le site des Topipottori (très très belle maison d'édition italienne)  et que j'ai comme une envie subite de vous traduire. Alors zou :

1. Une maison d'édition est une entreprise. Présentez-vous avec professionnalisme et évitez les familiarités.

2. Envoyez des pièces jointes LÉGÈRES : pas plus d'1 méga. Si vous n'y arrivez pas, c'est que quelque chose ne va pas dans votre projet. Faites-vous aider pour résoudre ce problème qui est le vôtre, pas celui de l'éditeur.

3. N'envoyez jamais vos projets avec des programmes tels que Wetransfer. L'éditeur n'est pas toujours devant sa boîte mails et il a quantité de choses à faire (dont des dizaines et des dizaines de messages par jour, en plus du vôtre). C'est déjà beaucoup s'il vous répond (quand la session Wetransfer, justement, n'est plus valide...).
4. On imagine, et on comprend, que vous envoyiez un même projet à plusieurs maisons d'éditions. Mais, ce n'est pas pour autant une bonne idée que de le rappeler lourdement en mettant des dizaines d'adresses en copie. Armez-vous de patience et envoyez les messages un par un aux maisons qui vous intéressent, de préférence en appelant chacune par son nom dans le corps du message.
5. Pour les illustrateurs : chaque maison d'édition a son propre catalogue. Étudiez-le en long et en large. La plupart du temps, les illustrations qui nous arrivent n'ont rien à voir avec le "style" et le programme de la maison. De même dans le message d'accompagnement, il est pénible de voir que l'expéditeur ne connaît rien des livres de l'éditeur. Mais si vous ne vous intéressez pas à lui, pourquoi devrait-il, lui, s'intéresser à vous ? Cette réflexion vous évitera de prendre trop mal les réponses négatives.

6. Pour les auteurs : idem.

7. Pour les parents : il arrive parfois de lire des mails de personnes qui, en devenant maman ou papa, deviennent aussi subitement écrivain. Ça ne marche pas comme ça. Écrire est un métier, pas un passe-temps. Et ça ne s'improvise pas. Et si vous avez la chance d'avoir du talent, vous devrez de toute façon l'affûter à l'expérience, la patience et au travail.

8. "J'envoie un texte que j'ai écrit et que mon fils de 8 ans a illustré à votre petite maison d'édition". Le fait que ce soit une petite maison ne signifie pas qu'elle publie des histoires écrites par des petits, ou des choses plus faciles. Au contraire, elle sera plus attentive et sélective dans ses choix.

9. "J'ai un projet qui vous convient parfaitement. Ça vous intéresse ? Je peux vous l'envoyer ?" Quitte à s'asseoir à son bureau, à allumer l'ordinateur, à écrire un mail : pourquoi ne pas attacher directement la pièce jointe ? Répondre à un mail prend du temps et de l'énergie, surtout quand on en reçoit des dizaines et des dizaines par jour. Et deux points à méditer : a) comment l'éditeur peut savoir si un projet peut l'intéresser alors qu'il n'en a rien vu ? b) que votre projet convienne ou non, ce n'est pas à vous de le juger, mais à la personne à qui vous vous adressez. Trois erreurs d'un coup qui ne prédisposeront pas positivement votre interlocuteur.

10. Pour ceux qui DÉCIDENT d'envoyer leurs projets par la Poste, il ne vous sera PAS restitué, à moins que le site de la maison d'édition ne vous assure expressément le contraire. Réfléchissez donc bien avant de faire votre envoi, pour ne pas le regretter ensuite (et surtout le redemander).

 Voili-voilou. Il y a 2 ou 3 minuscules détails que je nuancerais. Mais c'est une belle occasion d'avoir un avis autre, un avis d'éditeur, un avis d'excellent éditeur, alors je me tais :-x

Belle journée !

mardi 25 février 2014

Une princesse au théâtre


Notre Princesse qui n'aimait pas les princes, à Lionel Larchevêque est moi, passe dès demain sur scène et pour une semaine, soit les 26, 27, 28 février, 1er, 2 et 5 mars au Pocket Théâtre à Nogent-sur-Marne. 



Bravos et mercis à la Cie La Môme Perchée, qui font face aux évènements et encaissent des désistements de groupe suite à la polémique, snif, et j'espère que les sièges vides seront vite re-remplis. 

Belles soirées !

 Edit : La page FB de l'évènement !

Infos pratiques :

Mercredi 26 février à 14h.
Jeudi 27 Février à 14h
Vendredi 28 Février à 14h
Samedi 1er Mars à 11h
Dimanche 2 Mars à 11h
Mercredi 5 Mars à 10h
 
Uniquement sur réservation !
au 07.82.20.10.74 / lamomeperchee.diffusion@gmail.com

lundi 24 février 2014

La musique commence dans les bois...


Premier vrai cours de lutherie ce samedi... Me voici donc l'heureuse détentrice de deux outils, de plein de planche de bois, et d'un début d'embryon de savoir sur l'art d'affûter ses ciseaux. Rigolez pas, dans ces quatre bricoles ramenées avec moi, il y a :
  • un coeur d’ébénier 
  • un palissandre élevé en Inde
  • un cousin du flamboyant
  • une science millénaire
Rien que.

Joyeux lundi à tous :-)

jeudi 20 février 2014

Sibylle, le retour ♥♥♥


Le number 3 vient d'arriver dans ma boîte aux lettres, et c'est un vrai bonheur de retrouver la cop' Jenny, le beau Math, le cousin Charles, et toute la clique de Sibylle... Parce que oui, grâce à ma mémoire de poisson rouge, j'oublie les aventures que jai moi-même écrites ^_^ Bref, je suis vraiment contente. Ce tome-ci parle de chant, de chorale précisément, sur fond de mystérieux hold-up et d'épidémie d'inloverie. Super-Sibylle réussira-t-elle àse sortir de ce triple mauvais pas ? 

Il faudra bien parce qu'on l'emmène en Irlande pour le tome 4 ;-)



Les images sortent du talentueux crayon de Kim Consigny,
chouchoutées par la super Flammarion Team. 

Merci à elles toutes ! 


vendredi 14 février 2014

Ce soir, je barbe-bleue...




... et je n'en reviens pas du nombre d'âneries qu'on trouve à son sujet ! Alors juste pour rétablir 2-3 faits, du genre de ceux documentés, qu'on ne peut pas remettre en doute sauf mauvaise foi patentée :

1. Perrault n'était pas misogyne ! Au contraire. Les femmes, à qui on n'enseignait pas le latin, étaient les alliées naturelles des Modernes contre l'ennemi commun, les Anciens (aka La Fontaine, Boileau (le pire !) et la clique). Perrault, d'ailleurs, dédie son recueil à la nièce du roi, alors que La Fontaine dédiait le sien au Dauphin.

2. Évidemment que le conte est i-ro-nique (ta mère) ! la curiosité n'est pas un si vilain défaut puisqu'en l'occurernce elle sauve la vie de notre héroïne dégourdie (qui au passage ramasse l'héritage et case soeur et frères). Et le malin au fond de la classe qui suggère qu'ils auraient pu vivre happily ever after si elle était restée sage, m'expliquera alors ce que la première femme foutait là.

3. Alors oui, figure populaire de l'Ogre, Landru, Henri VIII et Gilles de Rai. Oui oui. Mais Barbe-Bleue est aussi et surtout une réécriture parodique de Psyché & Cupidon, conte que justement La Fontaine (oui encore lui) avait fait paraître en 1669 et qui avait fait pas mal causer, même que Louis XIV avait demandé à Molière d'en faire un ballet. Perrault, lui, propose une version qui se passe de l'intertexte antique. Et toc.

Bref, il ne faut pas lire le conte à l'aune de ses moralités, mais bien les moralités à l'aune du conte, pour percevoir l'antiphrase, figure reine de l'ironie, alliance heureuse de l'humour et du sérieux, qui n'échappait pas à ses complices conteuses (Mlle L'Héritier, Mme D'Aulnoy, etc.), ni bien sûr à Mademoiselle, la nièce du roi qu'on s'apprêtait à marier en fonction des intérêts du tonton... C'est "la morale très sensée qui se découvre plus ou moins selon le degré de pénétration de ceux qui les lisent", un sens de la mesure qu'on ferait bien de remettre au goût du jour.

Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute ;-)

Bonne nuit le monde !

Ps. Non, non, j'ai pas dit "pénétration", c'est une citation, pardon pardon !

mardi 11 février 2014

C'était hier.


Lundi 10 février. Ma Princesse qui n'aimait pas les princes se prenait quelques tomates sur Europe 1, un rapide passage sur Canal + et puis, surtout, cette demande d'interdiction en biblitothèques...


Je ne viens pas pour la défendre. Du haut de ses 4 ans de papier, elle est bien assez grande. Je pourrais à la limite m'étonner que cette blonde princesse toute de rose vêtue et sa fée en talons hauts heurtent les stéréotypes féminins, mais ce ne serait pas complètement honnête de ma part.


Je ne viens pas non plus défendre mon droit d'écrire sur ce que je veux comme je le veux... Par bonheur mes éditeurs ne le remettent pas en cause et l'avis de M. Copé sur la question m'importe peu. J'écris pour mes lecteurs, et non pour mes non-lecteurs, ce qui serait un peu con, convenons-en.

Je ne viens pas cependant condamner ces non-lecteurs. Tous ces parents qui ne veulent pas de "ce genre de lecture" pour leurs enfants. Chacun essaye de transmettre ses valeurs à ses enfants, ce qu'il a de plus précieux, de plus important... et que ces valeurs ne soient pas les mêmes que les miennes est, je trouve, plutôt une bonne nouvelle. C'est le signe d'une démocratie plurielle. Perso, j'ai écrit La Princesse qui n'aimait pas les princes pour ouvrir le dialogue, entre gens qui ont envie de s'écouter, de se comprendre. Pour se taper dessus, je conseille plutôt l'annuaire téléphonique. Bien épais et imprimé avec l'argent public, ce serait bête de se gêner.

 Non, si je viens aujourd'hui c'est parce qu'il y a un droit fondamental qui est menacé, LE droit, peut-être même : celui d'avoir le CHOIX (C'est pas lui qu'on appelle Liberté ? Si un philosopheux veut bien confirmer...). Parce que moi aussi, forcément, j'élèves mes enfants dans mes idéaux -je n'ose pas parler d'idéologie, le bordel qui est dans ma tête n'est pas assez cohérent pour ça-, n'empêche j'ai forcément une petite idée de ce qui pourrait être pour eux une vie réussie. Mais ce schéma-là est le mien, il leur en faut d'autres pour choisir, et ces divers sons de cloches, c'est à la bibliothèque qu'ils résonnent. Alors non, on n'enlève rien... Ni ma Princesse, ni Petit Ours Brun et son papa qui lit le journal pendant que maman fait la vaisselle, ni Dora et ses exercices d'éducation pavlovienne, ni Tintin et ses propos racisto-mysogynes, ni les manuels de management qui enseignent à devenir les maîtres de l'univers, ni la Bible d'où s'élèvent les cathédrales, ni le Coran et le frisson de ses chants, ni Mein Kampf, ni Le Petit Livre Rouge, parce qu'ils font partie, eux aussi, de notre Histoire, celle avec la grande hache comme disait l'ami Perec, qu'on n'enlèvera pas non plus, évidemment. Rien. On n'ôte rien. On prend l'humain dans son entier, et c'est dans ce vaste fatras que mes enfants, vos enfants, leurs enfants, trouveront leur propre chemin d'humanité.

Voilà. C'était juste pour dire ça. Et pour l'anecdote, hier c'était aussi mon anniversaire. 35 ans. 35 ans de belle liberté et de choix assumés. Dieu, l'État, ou qui que ce soit, faites que ce même petit vent porte mes enfants dans 35 ans.

Parce que c'était hier, mais qu'en vrai c'est pour demain. Des bises les humains ;-)